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Charlotte-Journalisme

17 mars 2007

Grève sociale, générale, illimitée!

Je dois l'avouer, j'ai même un peu honte, mais la campagne électorale 2007 ne m'a pas intéressée une miette. Charest est un menteur de la pire espèce et le simple fait que les québécois considère un instant de le réélire, quoique minoritairement, me décourage et me laisse sans voix. Avons nous déjà oublié les manifestations étudiantes, les écoles juives et le mont Orford? Il faut croire que oui. Je ne crois pas vraiment en André Boisclair avec son sourire trop plein de dents et son discours saccadé. Il ne correspond pas à l'idéal "René-Levesquiesque" qui nous mènera à la souveraineté. Pourtant, je pense qu'il c'est amélioré durant la dernière semaine. Il a plutôt fait bonne figure à Tout le monde en parle et au débat des chefs. Peut-être que le nouveau chef du PQ a tout simplement besoin d'apprentissage. Puis il y a Mario Dumont. Monsieur nous propose pleins de belles choses, de l'argent bien dépensé sans réel bilan financier. Il veut faire du Québec une grande famille. C'est bien beau tout ça, mais ça nous mène où exactement? J'en ai aucune idée. Ne nous reste plus que les Parti Vert et les Québec Solidaire. Voter pour Amhir Kadir et Françoise David n'est qu'un moyen efficace de renforcir l'opposition à la chambre. Je n'ai jamais vu une campagne aussi morne et qui tourne autant en rond. Pourtant elle a rarement été aussi serrée.

Radio-Canada annonce officiellement que si la tendance se maintient le prochain gouvernement du Québec sera LIBÉRAL et MINORITAIRE.   Vas-y fort mon Bernard!   

... et nous chanterons encore et toujours : LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX!

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17 mars 2007

Dans la forêt des mals-aimés

[Vieux show, pour le besoin de la cause]

Le 28 et 29 septembre dernier, Pierre Lapointe, entouré de neuf musiciens, donnait deux concerts au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

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Le rideau s’est ouvert, un peu après 20h, sous le bruit des branches et des feuilles mortes qui craquent sous nos pieds lorsqu’on marche dans les bois. Dès les premières notes de musique, nous suivions, avides, Pierre Lapointe dans sa forêt des mal-aimés. Le temps d’un voyage époustouflant, transportés par les manipulations sonores qui donnaient de la profondeur à l’ambiance. Contrairement à l’habitude, il n’y avait aucun décor et aucun costume dans le nouveau spectacle de Pierre Lapointe. L’éclairage utilisé de façon magistrale, tenait à lui seul le rôle de décor. C’était éblouissant. Il nous a livré tous ses plus grands succès, sortant souvent de la forêt pour nous jouer les bons vieux Columbarium, Debout sur ma tête, Étoile étiolée ou encore Plaisirs dénudés de son premier album éponyme. Il a même interprété une des chansons de Joe Dassin et de Jacques Brel, pour le plaisirs des plus âgés.

Même s’il s’adresse aux cœurs défectueux, personne ne sort de la salle écrasé sous le poids de la nostalgie. « J’espère que vous serez un public à notre hauteur! », s’est-il écrié, pour nous accueillir dans son rôle de dandy prétentieux. Se pavanant et demandant aux jeunes filles de se délaisser de leur soutien-gorge comme s’il était une rock star, son attitude rend le spectacle léger. Un concert complet, qui n’a laissé personne sur sa faim. Pour Pierre Lapointe, n’importe quand nous irions cueillir « le fruit du regret délaissé ».

16 mars 2007

Le courage d'être maître chez nous

Où sont les limites? Dernièrement, avec la polémique qui entoure la question des accommodements raisonnables les québécois sont sorties de leur habituelle manie de se faire piler dessus. La colère est montée. Ce n’est pas la première fois, les québécois ont tendance à tout gober et puis petit à petit le verre se remplit, à rebord et puis ça explose. Le sondage de l'agence Léger Marketing est tombé à un moment très opportun. Celui où, la population venait de s’insurger de l’histoire des YMCA, du Kirpan et des turbans ; on a explosé. Le moment où tous les québécois restaient incertains. Est-ce qu'on ce fait trop marché sur les pieds? Imposons nos limites, notre culture, après tout, on est chez nous!

59% des Québécois sont racistes! N'est-ce pas? Voyons donc! Personnellement, je n'y crois pas. Tout simplement parce que je ne crois pas en la fiabilité d'un sondage. On m'a justement demandé de participé à ce fameux sondage étant une habituée de la firme Léger. Première question : de quelle nationalité êtes vous? Et de défiler une liste impressionnante de communautés établies ici et puis finalement l'option autochtones (ou presque), que j'ai cochée, tout simplement parce que je suis québécoise. S'en était fini on n'avait plus besoin de mes bons services pour la suite du sondage le quota de répondants québécois étant déjà saturé. D'accord, j'ai eu un cours de statistiques et je comprends le principe et les règles d'un sondage. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que le pourcentage de québécois dits racistes aillant participé au sondage n'est clairement pas une majorité. C'est une malchance de sélection, un mauvais "move" du destin, je ne sais pas, mais il y a quelque chose. Je ne connais personne dans mon entourage qui ne soit raciste. Je cris au scandale. Je dis que les médias ne veulent, encore une fois, que faire parler pour parler.

0  c r é d i b i l i t é  !

3 décembre 2006

Le prince charmant

Croyez-vous que la fidélité est possible et souhaitable de nos jours? Je trouve que c'est une bien grande question à nous poser. Moi qui croyais encore il y a quelques mois, telle une princesse, que j'avais trouvé l'amour de ma vie. Naïve comme tout, je voyais déjà nos enfants, beaux comme des anges, gambader dans les champs. Mon homme à la cuisine me préparant un goûter sophistiqué toujours dans le but de me rendre la plus heureuse possible. J'ai réalisé bien plus tôt que je ne l'aurais souhaité, que l'amour est frivole surtout à nos âges. Les filles rêvent du prince charmant, grand, viril, attentionné et passionné (pour appuyer les propos de Xavier). Tandis que les garçons se garochent de tout bords tout côtés histoire d'expérimenter le plus possible avant de risquer de se caser (pour le contredire un petit peu, ce cher Xavier).

La vérité est que nous sommes pris dans une société hypersexualisée où l'infidélité est valorisée. Au pire, considérée comme normale ou un "must" à expérimenter au moins une fois dans sa vie, comme un tripe à trois ou une autre expérience du genre. Les idéaux des contes de fées, les « ils vécurent heureux et eurent beacoup d'enfants », tous les chichis du mariage sont maintenant dépassés et sans intérêt.

Pourtant, j'ose encore croire, avec toute la naïveté du monde, que la fidélité est possible. Que l'amour véritable existe et que mon prince charmant m'attend quelque part sur cette terre, dans sa cuisine, criant aux enfants de rentrer manger le repas qu'il vient tout juste de servir sur la grande table de la salle à manger. ...

13 novembre 2006

11 novembre : jour du souvenir

coquelicot_champs_fleur_champ_campagne_862759Le 9 novembre dernier, les élèves de secondaire 5 se sont réunis pour commémorer le Jour du souvenir. On nous a offert la possibilité de faire un don en argent pour les anciens combattants. Tous les élèves portaient fièrement le coquelicot sur leurs polars réginiens. Nous avons eu l'occasion de visionner un film sur l'histoire du XXe siècle. Cette rétrospective était, par la même occasion, l'introduction au programme d'Histoire et Culture. Elle nous a permis de découvrir des oeuvres cinématographiques du siècle dernier et de nous détendre après notre dure semaine de TRI. Le film, produit par le comité Histoire et Culture de la 5e secondaire, a été généralement apprécié par les élèves.

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8 novembre 2006

Pré-papier

Pour l'édition de décembre de La Galette, ma super partenaire Camille Miron Sauvé et moi-même allons interviewer une journaliste française de passage au Québec. Nous allons tenter d'établir les différences majeures entre les médias québécois et français. Nous ferons un portrait du journal pour lequel elle écrit.

3 novembre 2006

Un beau voyage

Dans le cadre du cours de journalisme, nous avons eu l'occasion de visionner le film Diarios de motocicleta du réalisateur Walter Salles. Le drame historique met en vedette Gael Garcia Bernal dans le rôle d'Ernesto Guevara et Rodrigo De la Serna dans le rôle de Alberto Granado. Les deux amis partent à la découverte de l'Amérique latine. Sur leur chemin, ils font face à la réalité sociale du continent. Cette expérience leur donnera de nouveaux idéaux associés au désir de justice. Bref, c'est l'histoire du Che avant qu'il ne devienne le Che.

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Les prises de vue sont grandioses. Elles nous font voyager à travers l'Amérique latine et ses personnages. La beauté des paysages est aussi prenante que la compassion qui nous assaille en voyant la misère du peuple. C'est une oeuvre très touchante qui nous donne l'envie de voyager et de révolutionner le monde à notre tour.

4 octobre 2006

Le retour d'un certain Jean

JLLEn 2003, Leloup, figure emblématique de la chanson québécoise, s’éteignait symboliquement en brûlant sa guitare Fender préférée et la laissant dériver sur la rivière Yamaska. À peine trois ans plus tard, l’artiste ressuscite et nous revient avec un nouvel album éclaté. Cette fois-ci, appelez-le Jean « Dead Wolf » Leclerc. Peu importe, de Leloup à Leclerc en passant par Al-Rachid, le personnage reste.

Toujours aussi paradoxal, fuyant le succès et l’ennui de la routine, il nous offre probablement le meilleur de ses 7 albums. Du moins, de quoi entendre parler de lui encore longtemps. Présenté avec une Intro (Ice Cream), des intermèdes (La Mygale jaune I et II) et une Outro (No Money No Home), Leclerc nous charme avec de nouveaux personnages qui rejoindront les désormais célèbres Isabelle, Cookie et Edgar. Ses chansons sont soutenues par des riffs de guitares tantôt psychédéliques, tantôt accrocheurs. Certains n’apprécieront peut-être pas les moments d’égarement, les accords faussés et les poèmes lyriquement racontés. Certes, Leclerc a le potentiel pour n’écrire que des hits, mais cette fois-ci, il a plutôt laissé libre cours à son délire artistique. Son album jouera peut-être moins dans les radios commerciales, mais il reste toujours un indéniable génie de la chanson québécoise. Leloup est mort, vive Dead Wolf!

*Si vous voulez en savoir plus : www.roiponpon.com*

3 octobre 2006

Habs

La saison de hockey recommence. En tant que sportive de salon assidue, je « ne me peux plus ». Bon d'accord, je ne suis pas encore très au courant de la nouvelle équipe, mais la fièvre monte à Montréal et ne tardera pas à m'atteindre. À chaque année, c'est la même chose, je succombe à la frénésie qu'entraîne le hockey. Cette année, quelle frénésie! Avez-vous la chance d'aller les voir au Centre Bell cette année ? Moi, non. À mon grand désespoir, les billets pour la saison entière sont déjà vendus. Il ne reste que des billets seuls, dispersés au quatre coins de l'aréna. C'est incroyable! Qui est le petit malin qui a acheté ses billets pour le match contre le Wild du Minnesota en avril ? Je suis déçue, mais peu importe. La coupe sera certainement pas pour cette année, mais peu importe. Le hockey recommence et ça me rend heureuse!

20 septembre 2006

Les États-Unis de Dawson.

Il y a une semaine qu'avait lieu la fusillade au Collège Dawson. Il y a une semaine beaucoup de gens ont réalisé que ces tragédies n'arrivaient pas seulement aux autres. Pour ma part, en constatant les évènements je me suis sentie aux États-Unis. C'était un sentiment étrange. J'ai pensé au film "Bowling for Colombine" (ou peut-etre que c'était "Fahreneit 9/11"?...bref, je pensais à une allusion de Michael Moore) qui faisait la comparaison entre le Canada et les États-Unis. Au Canada, nous n'avions pas peur, nos portes étaient débarées et les nouvelles nous informaient plutôt que nous alarmer. La semaine dernière l'impensable est arrivée, ce n'était plus la première fois. J'ai barré ma porte en arrivant chez moi. La situation est rendue ainsi, c'est ça maintenant la vie. Des voleurs pénètrent dans les maisons, des tueurs font feu sur des innocents et nos troupes se battent au Moyen-Orient. Je me sens vraiment comme aux États-Unis.

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